Rentrée scolaire : un meilleur accueil pour les enfants en situation de handicap

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Pour améliorer l’accueil des enfants en situation de handicap dans les établissements scolaires de la région Centre-Val de Loire, de nouveaux dispositifs sont déployés : le Pôle d’appui à la scolarité (PAS) est destiné aux élèves à besoins éducatifs particuliers.

Le Pôle d’appui à la scolarité (PAS) coordonne les moyens humains et matériels, et il accompagne la mise en œuvre des adaptations nécessaires auprès des équipes pédagogiques. Apparus pour la première fois en Eure-et-Loir l’an passé, les PAS sont progressivement déployés dans l’ensemble de la région : il y en a 18 en Eure-et-Loir, 4 dans l’Inde, 2 en Indre-et-Loire et 2 dans le Loiret. Les dispositifs d’autorégulation : ils permettent aux élèves présentant des troubles du neurodéveloppement (TND) de gagner en autonomie et en motivation, de mieux apprendre et socialiser...

Une équipe pluri-professionnelle d’autorégulation accompagne spécifiquement une dizaine d’élèves mais peut intervenir en appui de tous les enseignants et élèves. « Ces espaces offrent un cadre sécurisant permettant aux enfants de mieux comprendre et gérer leurs émotions, observe Louisa El Bourji-Firmin, inspectrice de l’Education nationale chargée de l’adaptation et de la scolarisation des enfants handicapés. Ces dispositifs, initialement pensés pour une population ciblée, se révèlent rapidement bénéfiques pour l’ensemble des élèves. En apprenant à identifier leurs émotions, à se recentrer et à utiliser des outils concrets de régulation, tous les enfants développent des compétences transversales essentielles à leur réussite scolaire et leur bien-être. »


Depuis la rentrée, une école élémentaire (Jean de la Fontaine à Tours) et deux collèges (Littré à Bourges et Simone Veil à Pithiviers) se sont équipés d’un dispositif d’autorégulation, ce qui porte à 11 le nombre d’établissements qui en sont pourvus (8 écoles et 3 collèges). « Certains établissement se transforment ainsi en véritables écoles de l’autorégulation, se félicite Louisa El Bourji-Firmin. La gestion des émotions, la bienveillance et la coopération ne sont plus des pratiques réservées à quelques-uns mais une culture partagée. Ce mouvement démontre que l’inclusion, loin d’être une adaptation à la marge, peut devenir un puissant moteur d’innovation pédagogique et sociale au bénéfice de tous. »

D’autres dispositifs de scolarisation destinés aux élèves présentant un trouble du spectre de l’autisme sont développés : il existe 15 Unités d’enseignement maternelle [1] autisme (UEMA) et 4 Unités d’enseignement élémentaire autisme (UEEA).

Au total, plus de 250 élèves de la région bénéficient d’une dispositif dédié aux enfants avec troubles du neurodéveloppement (hors PAS).