Sur cette page, vous trouverez des informations claires sur le fonctionnement du dispositif, les maladies concernées et la façon dont l’ARS Centre Val de Loire prend en charge les signalements reçus.
Grâce à ces déclarations, l’ARS Centre Val de Loire peut réagir sans délai lorsqu’une maladie nécessite une intervention urgente, en mettant en place des mesures de contrôle pour limiter la transmission.
Certaines maladies, font l’objet d’un suivi particulier, de nature uniquement épidémiologique, assuré par Santé Publique France, afin de mieux comprendre leur évolution et l’impact des actions de prévention.
Signaler une maladie à déclaration obligatoire (MDO) ne se limite pas à transmettre une information, c’est un acte essentiel pour la santé publique.
Ces signalements alimentent un dispositif national de surveillance sanitaire, qui repose sur l’engagement des professionnels de santé, médecins ou biologistes, qu’ils exercent en ville ou en établissement.
Chaque cas suspect ou confirmé inscrit sur la liste des MDO doit être déclaré : cette démarche est une obligation légale, mais surtout un levier puissant pour protéger la population et anticiper la propagation des maladies.
Il existe à ce jour 38 maladies à déclaration obligatoire (MDO).
Le circuit de déclaration est différent selon la pathologie. Pour la majorité des MDO, il s’agit de transmettre, sans délai et par tout moyen sécurisé, au Point Focal Régional (PFR) de l’ARS Centre Val de Loire la fiche de déclaration obligatoire (cerfa). Elle peut être envoyée lors du signalement initial ou complétée dans un second temps.
Vous trouverez ci-dessous la page dédiée aux modalités de déclaration détaillée pour chaque pathologie.
Dès réception de votre signalement de MDO, l’ARS Centre Val de Loire analyse la situation pour confirmer le diagnostic, évaluer les risques et planifier la réponse sanitaire la plus adaptée.
Selon la maladie, cela peut inclure une enquête épidémiologique, la mise en place de mesures de prévention ou la coordination avec d’autres services pour protéger la population.
Par exemple, une légionellose entraîne des recherches pour retrouver l’origine possible de la contamination ; une infection à méningocoque nécessite un contact-tracing pour protéger les personnes exposées, et une toxi-infection alimentaire collective déclenche une enquête pour identifier et neutraliser la source de l’infection.
Pour garantir une vigilance continue, un service d’astreinte régionale prend le relais en dehors des heures de bureau, afin d’assurer une gestion sans interruption des signalements.
Il est essentiel de savoir qu’une déclaration de MDO ne remplace pas d’autres démarches nécessaires dans certains cas, notamment si la maladie est liée à des soins (infection nosocomiale) : il faudra alors procéder à un signalement complémentaire selon les procédures en vigueur.
