Tout d’abord concernant les PADHUE lauréats des épreuves de vérification des connaissances, et qui donnent rapidement pleine satisfaction : dès que 6 mois de parcours sont effectués, la procédure d’autorisation d’exercice peut être déclenchée. Pour cela, le directeur et le président de la CME doivent saisir le coordonnateur de la spécialité médicale concernée pour avis. Si cet avis est favorable alors le PADHUE peut saisir la commission nationale d’autorisation d’exercice, sans attendre d’avoir fini ses deux ans de consolidation.
Hélas parfois il arrive que ce soit le contraire : un lauréat des EVC apparaît rapidement incapable d’exercer les fonctions qui lui sont confiées. Jusqu’à présent il fallait attendre la fin des deux ans de consolidation pour mettre fin au parcours de cette personne, ce n’est désormais plus nécessaire. Le directeur peut maintenant signaler la situation à l’ARS, qui peut à son tour suspendre immédiatement l’intéressé ; c’est alors le Centre national de gestion qui décide, après examen contradictoire du dossier, la reprise du parcours de consolidation des compétences ou y mettre fin.
Une autre évolution est à noter : la création d’une voie interne aux épreuves de vérification des connaissances pour les médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes et pharmaciens titulaires de diplômes obtenus hors de l’UE. Cela va permettre aux PADHUE déjà en France depuis au moins deux ans de passer une seule et unique épreuve (connaissances théoriques fondamentales) au lieu de deux auparavant.
Une simplification très appréciable pour les PADHUE qui se préparent à préparer cette épreuve ! D’ailleurs, l’arrêté portant ouverture du concours au titre de l’année 2025 devrait être publié dans les prochains jours. Les épreuves pourront ainsi se tenir à l’automne.
Bon travail et bonne chance à tous.
