Le don d'organes, un acte de solidarité
Le don d’organes est un acte de solidarité qui sauve des milliers de vies chaque année. C’est pourquoi, en France et comme dans beaucoup d’autres pays, nous sommes tous donneurs présumés sauf si l'on a explicitement informé son entourage.
Si une personne décède à l’hôpital, dans les conditions médicales spécifiques qui permettent d’envisager un don d’organes, les médecins s’assurent toujours auprès des proches que le défunt ne s’y était pas opposé de son vivant. C’est pourquoi il est essentiel de rappeler à son entourage que l’on est donneur d’organes. Peu importe comment, l’essentiel c'est d'en parler à ses proches.
Chaque jour, une quinzaine de vies sont sauvées grâce à une formidable coordination des équipes de transplantation. Cet exploit commence toujours par un acte de générosité d’une personne qui a accepté que ses organes puissent sauver d’autres personnes après sa mort. Dire que l’on accepte de donner est donc vital pour les patients en attente de greffe. Un donneur peut sauver jusqu’à 7 vies !
C’est pourquoi l’Agence de la biomédecine, qui supervise toutes les greffes en France, veut faciliter l’échange autour du don d’organes et créer un grand rendez-vous pour tous les Français, le 22 juin chaque année : la journée où tout le monde en parle.
Quelques chiffres clés sur le don d'organes
Au 1er janvier 2025, en France, il y avait 22 585 patients inscrits sur la liste nationale d’attente pour une greffe, tous organes confondus.
Environ 2 à 3 personnes décèdent chaque jour, faute d’organes, alors que 79 % des Français sont favorables au don de leurs propres organes après leur mort.
Ces données s'expliquent par le fait que moins d'un français sur deux en a parlé à ses proches. Alors que 91 % pensent qu’il est important que leurs proches connaissent leur position sur le don d’organes et de tissus, mais moins d’un sur deux en a parlé.
Le don d'organes c'est important, parlez-en autour de vous !
Zoom sur le Centre-Val de Loire
En région, il existe un établissement de santé greffeur : le CHRU de Tours. En 2024, il a réalisé 252 greffes d’organe et 19 greffes rénales sur donneur vivant.
Des idées reçues qui persistent sur le don d'organes
40 % des Français pensent qu’il y a une limite d’âge pour les donneurs d’organes et de tissus, alors que les rares contre-indications au prélèvement sont uniquement d’ordre médical : toute personne qui décède à l’hôpital peut être donneuse de tissus et/ou d’organes, selon les conditions du décès.
Bien que l’équité dans la répartition des greffons soit garantie par l’Agence de la biomédecine, selon des critères exclusivement médicaux, seuls 6 Français sur 10 ont le sentiment que le don d’organes profite de manière équitable à toutes les catégories de la population. Le don d’organes et la greffe sont anonymes et gratuits, les seuls critères qui déterminent l’attribution des greffons sont d’ordre médical et logistique.
1 Français sur 2 croit que le prélèvement d’organes et de tissus n’est pas compatible avec les rites funéraires religieux, alors que le don d’organes est autorisé et encouragé par les 3 principales religions monothéistes pratiquées en France, et que le prélèvement n’empêche pas de réaliser les funérailles selon les traditions de chacun. Le soin apporté au corps du défunt est le même que pour toute personne opérée, et le corps est rendu intact aux proches, en vue des funérailles, qui peuvent se dérouler exactement dans les mêmes conditions que s’il n’y avait pas eu de don.
Témoignages
"Les gens aiment nous dire "tu es extraordinaire, tu as été un super-héros" moi j'ai envie de dire que les super-héros c'est vraiment les donneurs." Découvrez le témoignage d'Alexandre.
Plus de témoignages disponibles sur la chaîne YouTube de l'Agence de la biomédecine : don d'organes, ils témoignent.