22 juin, journée du don d'organes : rappelons à nos proches que nous sommes donneurs

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L’Agence de la biomédecine veut faire de la journée nationale du don d’organes et de la greffe une journée de réflexion pour parler du sujet avec ses proches. C'est important, le 22 juin, rappelez à vos proches que vous êtes donneur.

Le don d'organes, un acte de solidarité 

Le don d’organes est un acte de solidarité qui sauve des milliers de vies chaque année. C’est pourquoi, en France et comme dans beaucoup d’autres pays, nous sommes tous donneurs présumés sauf si l'on a explicitement informé son entourage.

Si une personne décède à l’hôpital, dans les conditions médicales spécifiques qui permettent d’envisager un don d’organes, les médecins s’assurent toujours auprès des proches que le défunt ne s’y était pas opposé de son vivant. C’est pourquoi il est essentiel de rappeler à son entourage que l’on est donneur d’organes. Peu importe comment, l’essentiel c'est d'en parler à ses proches. 

Chaque jour, une quinzaine de vies sont sauvées grâce à une formidable coordination des équipes de transplantation. Cet exploit commence toujours par un acte de générosité d’une personne qui a accepté que ses organes puissent sauver d’autres personnes après sa mort. Dire que l’on accepte de donner est donc vital pour les patients en attente de greffe. Un donneur peut sauver jusqu’à 7 vies !

C’est pourquoi l’Agence de la biomédecine, qui supervise toutes les greffes en France, veut faciliter l’échange autour du don d’organes et créer un grand rendez-vous pour tous les Français, le 22 juin chaque année : la journée où tout le monde en parle.

Quelques chiffres clés sur le don d'organes

Au 1er janvier 2024, 21 866 patients étaient inscrits sur la liste nationale d’attente pour une greffe, tous organes confondus. En 2023, 5 634 greffes ont pu être réalisées en France. 

Environ 2 à 3 personnes décèdent chaque jour, faute d’organes, alors que 80 % des Français sont favorables au don de leurs propres organes après leur mort. 

Ces données s'expliquent par le fait que moins d'un français sur deux en a parlé à ses proches. Alors que 93 % pensent qu’il est important que leurs proches connaissent leur position sur le don d’organes et de tissus. 

Le don d'organes c'est important, parlez-en autour de vous ! 

Des idées reçues qui persistent sur le don d'organes

42 % des Français pensent qu’il y a une limite d’âge pour les donneurs d’organes et de tissus, alors que les rares contre-indications au prélèvement sont uniquement d’ordre médical : toute personne qui décède à l’hôpital peut être donneuse de tissus et/ou d’organes, selon les conditions du décès.


Bien que l’équité dans la répartition des greffons soit garantie par l’Agence de la biomédecine, selon des critères exclusivement médicaux, seuls 6 Français sur 10 ont le sentiment que le don d’organes profite de manière équitable à toutes les catégories de la population.


1 Français sur 2 croit que le prélèvement d’organes et de tissus n’est pas compatible avec les rites funéraires religieux, alors que le don d’organes est autorisé et encouragé par les 3 principales religions monothéistes pratiquées en France, et que le prélèvement n’empêche pas de réaliser les funérailles selon les traditions de chacun.

Témoignages 

Plus de témoignages disponibles sur la chaîne YouTube de l'Agence de la biomédecine : don d'organes, ils témoignent.

Le CHRU de Tours propose un quizz pour tester ses connaissances sur le don d'organes et de la greffe.