Tout d'abord, les praticiens étrangers déjà en poste dans la région et ayant passé l'examen national de vérification des compétences (EVC) affichent un excellent taux de réussite de 35,03 %, confirmant ainsi la qualité de leur accompagnement et la mobilisation des équipes hospitalières pour les préparer à cette étape à la fois sélective et décisive. Ce résultat témoigne à la fois de leur engagement et du soutien efficace de leurs collègues et chefs de service.
Cet examen ouvre droit à un parcours de consolidation de compétences de deux années en France, avant de pouvoir devenir médecin de plein exercice.
Or cette année, et c’est la deuxième bonne nouvelle, la région Centre-Val de Loire a obtenu l'accueil de près de 200 lauréats, contre 114 l’année dernière. Ce renfort considérable constitue une véritable bouffée d'oxygène pour notre système de santé, encore fortement marqué par la sous-densité médicale. C’est la marque du caractère formateur de notre région. Ces praticiens, déjà diplômés à l'étranger, dont les compétences ont été vérifiées et qui sont en cours de consolidation en France, viendront appuyer les équipes en place et contribuer dès les toutes prochaines semaines à la continuité des soins.
L'ARS Centre-Val de Loire tient à remercier chaleureusement les équipes hospitalières pour leur accueil et leur investissement dans l'encadrement de ces professionnels, que nous félicitons de nouveau pour leur réussite. L'enjeu est désormais de les encourager à poursuivre leur carrière dans notre région au-delà de leurs deux années de consolidation.
Cette dynamique vient compléter les efforts engagés pour renforcer sur le long terme nos effectifs médicaux à travers la création du CHU d'Orléans, dont les effets se feront sentir dans quelques années compte-tenu de la durée des études médicales.
« En préparant nos candidats à réussir l’examen, en facilitant l'intégration des lauréats dans notre région et en faisant reconnaître ainsi la qualité de l’accueil et de la formation en Centre-Val de Loire, nous faisons un pas décisif vers un système de santé plus solide et plus équitable » souligne Clara de BORT, directrice générale de l’ARS.