
Il s’agit d’une innovation majeure pour notre système de santé qui, plus particulièrement pour notre région Centre-Val de Loire, s’inscrit dans le double contexte :
- du déploiement progressif des communautés professionnelles territoriales de santé sur l’ensemble du territoire, porté avec dynamisme par la fédération des URPS,
- des difficultés d’accès aux soins primaires du fait de la démographie médicale.
Les infirmiers en pratique avancée disposeront de compétences élargies, à l’interface de l’exercice infirmier et de l’exercice médical. Ils pourront suivre (avec leur accord) des patients confiés par un médecin de l’équipe de soins au sein de laquelle ils exerceront, sur la base d’un protocole d’organisation établi pour préciser les modalités de leur travail en commun.
Dès lors, les infirmiers en pratique avancée auront la responsabilité du suivi régulier des patients pour leurs pathologies et pourront prescrire des examens complémentaires, demander des actes de suivi et de prévention ou encore renouveler ou adapter, si nécessaire, certaines prescriptions médicales.
Cette nouvelle pratique et ces nouvelles compétences bénéficieront d’une reconnaissance en termes de statut et de rémunération, aussi bien dans le cadre de la fonction publique hospitalière qu’au sein des équipes de soins primaires.
Un nouveau diplôme d’Etat reconnu au grade de master sera délivré à l’issue d’une formation universitaire de deux ans. Les premiers étudiants seront accueillis dès septembre prochain dans une dizaine d’universités accréditées.