Le moustique tigre en Centre-Val de Loire : nous avons tous un rôle à jouer !

Communiqué de presse

Originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, le moustique tigre (Aedes albopictus) s’est adapté à divers environnements, et notamment au milieu urbain en profitant d’une multitude de récipients, dans lesquels il pond ses œufs. Le moustique tigre a accéléré sa progression sur le territoire régional : durant la saison 2022, le nombre de communes colonisées est passé de 9 à 30.

En ce début de période d’activité, 9 communes supplémentaires sont en voie d’être déclarées colonisées : plus d’un quart de la population de Centre-Val de Loire réside désormais dans une commune colonisée.

La présence du moustique tigre devient rapidement une source de nuisance importante. Le moustique tigre peut-être également vecteur de virus comme ceux de la dengue, du Zika ou du chikungunya. À ce jour, ces virus ne circulent pas activement en France métropolitaine et aucune transmission locale de maladie liée à ce moustique n’a été constatée en Centre-Val de Loire.

La circulation active du virus dans les Antilles Françaises[1] et les périodes de congés propices aux voyages dans les pays où les virus circulent activement augmentent le risque qu’un voyageur infecté fréquente une zone colonisée par le moustique. Compte tenu de la présence du moustique tigre dans notre région, la survenue de cas secondaires dits « autochtones » (contractés sans voyage) qui peuvent se déclarer suite au retour de cas « importés » constitue un risque que l’on peut diminuer par des mesures simples :

Recommandations aux voyageurs

Avant le voyage, s’informer des risques sur le site France diplomatie. En cas de risque de maladie transmises par les moustiques, se protéger des piqures (répulsifs, vêtements longs, moustiquaire…).

Au retour d’une zone où des cas ont été signalés :

  1. Consulter un médecin en cas de symptômes évocateurs : douleurs articulaires/musculaires, maux de tête, éruption cutanée avec ou sans fièvre, conjonctivite
  2. Éviter de se faire piquer par un moustique. On peut être porteur d’un virus même sans avoir de symptôme. Un moustique peut se contaminer et devenir infectant (après incubation) pour son entourage.

Éviter la multiplication du moustique tigre

Le moustique tigre est un moustique urbain, qui se déplace peu : parcours moins de 150 m durant toute sa vie adulte… à moins de faire du stop dans votre voiture ! Le moustique qui vous pique est donc né dans votre quartier ! Le moustique tigre se reproduit dans le moindre récipient d’eau : un bouchon renversé lui suffit !

Il est possible de lutter contre la prolifération du moustique en supprimant tous les endroits et objets pouvant contenir de l’eau. Si les récipients ne peuvent pas être vidés, l’accès à l’eau doit être supprimé en installant par exemples des moustiquaires sur les cuves d’eau de pluie, du sable dans les coupelles de fleurs, curer les gouttières ….
Ces gestes simples permettent également de limiter les nuisances, fortes, liées aux piqures du moustique tigre.

Vous pouvez vous protéger des piqures avec du répulsif adapté et des vêtements longs amples et clairs. Consultez rapidement un médecin en cas de fièvre brutale, de courbatures ou de douleurs aux articulations.

À quoi ressemble un moustique tigre ?

Le moustique tigre est reconnaissable par :

  • sa petite taille de 5 mm,
  • sa couleur très contrastée : il a des rayures noires et blanches sur les pattes et une ligne blanche sur la tête,
  • sa ligne blanche de la tête à l’implantation des ailes,
  • il vit et pique surtout durant la journée, à l’extérieur.

 

Vous pouvez participer à la surveillance du moustique tigre : si vous pensez en avoir identifié un, signalez sa présence sur le site national dédié : https://signalement-moustique.anses.fr   

Les résultats de la surveillance sont accessibles sur le site internet de l’ARS :

https://www.centre-val-de-loire.ars.sante.fr/moustique-tigre-aedes-albopictus-et-lutte-anti-vectorielle-1

 

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Contact

Contact presse :
Christophe LUGNOT, Directeur de cabinet
Tél. : 02 38 77 39 26 – 07 62 90 90 52 / ars-cvl-presse@ars.sante.fr